New York de notre correspondant
Au lendemain d'un raid opéré jeudi matin dans un appartement de Brooklyn par l'unité antiterroriste de la police de New York, les autorités américaines estimaient vendredi avoir déjoué, à quelques heures près, une série d'attentats meurtriers dans le métro new-yorkais. «Nous étions proches d'un désastre qui ne s'est pas produit», a affirmé James Kallstrom, le directeur adjoint du FBI. D'après le patron de la police new-yorkaise, Howard Safir, les cinq bombes retrouvées dans l'appartement étaient susceptibles de tuer dans un rayon de 7 à 8 mètres. Les engins explosifs de construction très artisanale, a-t-il précisé, n'étaient pas non plus équipés de dispositifs de retardement, ce qui tendrait à démontrer que le groupe préparait des attentats suicides. C'est pour empêcher les deux occupants des lieux de faire exploser ces bombes que les policiers auraient ouvert le feu peu après leur entrée forcée aux premières heures du jour. Titulaires de passeports jordaniens, mais se présentant comme Palestiniens, ces deux hommes Gazi Ibrahim Abu Mezer, 23 ans et Lafi Khalil, 22 ans, blessés par balles lors du raid, ont été aussitôt hospitalisés. Des informations contradictoires circulaient vendredi sur leur état de santé. Mais, alors que l'enquête se poursuivait, les principales questions non résolues portaient sur le parcours des deux hommes. Organisation terroriste. «Je suis un kamikaze (suicide bomber) et il y a ici au moins quatre bombes prêtes à explo