Les GIA ont revendiqué les massacres de civils en Algérie, menacé la
France de nouveaux attentats, l'ONU et l'AIS ( le bras armé du FIS). «Le monde doit savoir que toutes les tueries, les massacres, les incendies, les déplacements de population, les enlèvements de femmes sont une offrande à Dieu», affirment les plus violents des groupes armés dans un communiqué publié hier à Londres. «Nous considérons comme impies les tyrans (le pouvoir algérien, ndlr), leurs parents et leurs partisans. C'est pour cela qu'ils (les GIA) traquent les partisans des tyrans dans les villages, les éradiquent, détruisent leurs champs, capturent leurs femmes et confisquent leurs biens», précise ce texte qui figure en annexe du dernier bulletin Al Ansar. A les en croire, le sort promis à la France, accusée de soutenir «le tyran», n'est pas plus enviable. «Nous n'avons pas oublié et n'oublierons pas les aides que vous donnez aux impies et ne faiblirons pas dans notre combat contre vous», menacent les GIA en annonçant de prochaines «destructions et défaites». Quant à l'ONU dirigée par les «juifs maudits, l'Amérique et ses alliés impuissants», les GIA lui demandent de «ne pas suivre la voie de la France». Ultime cible: l'AIS, coupable d'avoir appelé à un cessez-le-feu et dont les GIA espèrent que «Dieu permettra (de leur) couper les têtes». Ce communiqué est signé par le chef des GIA, Antar Zouabri, un homme qui, à en croire la presse algérienne et les services de sécurité, a été tué dans deux opératio