Déjà passablement embarrassante pour le président américain,
l'affaire Paula Jones du nom de l'ancienne employée de l'Etat d'Arkansas qui accuse Bill Clinton d'avoir baissé devant elle son pantalon dans une chambre d'hôtel de Little Rock en 1991 a franchi cette semaine un nouveau sommet avec la publication de nouvelles allégations sur les fameuses «caractéristiques distinctives» de l'intimité du président, qui, d'après les avocats de Paula Jones, devraient démontrer le sérieux de la plainte de leur cliente. Selon les informations publiées par le quotidien ultraconservateur Washington Times et reprises par le tabloïd New York Post, le pénis présidentiel souffrirait d'une déformation se traduisant par une courbure de l'organe en cas d'érection, dite maladie de La Peyronie. Cette affection découverte au XVIIe siècle par le chirurgien français François Gigot de La Peyronie, a des causes incertaines, et son évolution est imprévisible, ce qui s'agissant de faits qui remontent à six ans rend la preuve de ces allégations extrêmement difficile. D'après l'avocat du Président, Robert Bennett, cité par le Washington Times, les examens médicaux récents de Clinton auraient démontré que le Président ne souffre pas de l'affection en question. «En terme de taille, de forme, de direction et de tout ce qu'un esprit tordu voudra imaginer, le Président est un homme normal», a affirmé Bennett au journal. D'après le New York Post, un nouvel examen de la verge présidentielle en érection ser