Caracas, de notre correspondant.
Comme les années précédentes la présence de Fidel Castro constituera l'événement majeur du 7e Sommet ibéro-américain qui aura lieu ce week-end sur l'île de Margarita au Venezuela. «C'est l'une des rares réunions internationales de haut niveau auxquelles les Etats-Unis ne peuvent pas nous empêcher d'assister, alors on en profite pour faire passer au mieux notre message, celui de la diversité de notre système», observe le ministre des Affaires étrangères cubain, Roberto Robaina qui, avant même l'ouverture officielle de la rencontre ce samedi matin, a dû gérer un premier incident diplomatique entre La Havane et Caracas. La police vénézuélienne avait en effet arrêté en début de semaine, sur la foi d'informations fournies par les services secrets cubains, huit opposants anti-castristes arrivés quelques heures avant à Margarita. Les huit hommes, accusés par La Havane de vouloir faire assassiner Castro - eux prétendent être «venus interpeller les 22 chefs d'Etat et de gouvernement et invités de toute l'Amérique latine, d'Espagne et du Portugal sur l'absence de démocratie à Cuba»- ont finalement été relâchés, avec les excuses, fait sans précédent, du président vénézuélien Rafael Caldera. Mais le ton, vif, était donné. Et dans les couloirs du sommet, on prédisait que les échanges de vue en particulier entre le «lider maximo» et le chef du gouvernement espagnol, José Maria Aznar - les deux pays n'entretiennent plus de facto de relation depuis le dépar