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Libération

La «malédiction» des Kennedy. La mort accidentelle de Michael, mercredi, a déchaîné la presse tabloïd.

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publié le 3 janvier 1998 à 17h38

New York, de notre correspondant.

La mort accidentelle, mercredi, de Michael Kennedy, fils de Robert F. Kennedy, le candidat à la Maison Blanche assassiné en 1968, a démontré une nouvelle fois la fascination du public et de la presse pour le clan Kennedy. Emissions télévisées spéciales et couverture détaillée dans la presse tabloïd ­ une dizaine de pages hier dans les quotidiens populaires de New York ­ ont suivi l'annonce du décès, à l'âge de 39 ans, de Michael à la suite d'une chute de ski à Aspen, dans le Colorado. L'accident s'est produit mercredi en fin d'après-midi alors qu'il participait à une partie de ballon à skis, un jeu pratiqué par les Kennedy depuis plusieurs générations. Une trentaine de membres du clan Kennedy, réunis pour le nouvel an dans cette station chic des Rocheuses, participaient au jeu. Sorti de piste alors qu'il était en train de filmer la scène en vidéo et essayant de saisir le «ballon» (en fait une bouteille bourrée de neige), il a percuté un bouleau de plein fouet. Il est décédé un peu plus tard à l'hôpital des suites d'une hémorragie. Michael était l'un des onze enfants du sénateur Kennedy ­ le frère de JFK ­, qui s'apprêtait à briguer l'investiture du Parti démocrate pour l'élection présidentielle quand il avait été abattu, cinq ans après son frère. En 1984, un autre fils de Robert, David, était mort à l'âge de 28 ans, victime d'une overdose dans une chambre d'hôtel à Palm Beach, en Floride. Comme d'autres Kennedy avant lui, la réputation de