Une nouvelle affaire d'infidélité conjugale menace d'ébranler la
Maison Blanche: d'après le Washington Post, un panel de trois juges a autorisé vendredi le procureur spécial Kenneth Starr à enquêter sur des allégations de subornation de témoins, faux témoignage et obstruction de justice à l'encontre de Bill Clinton. A la différence du procès pour harcèlement sexuel intenté par Paula Jones, du temps où Clinton était gouverneur de l'Arkansas, la nouvelle affaire porte sur une liaison que le Président aurait eu, après son élection en 1992, avec Monica Lewinski, une stagiaire à la Maison Blanche âgée de 21 ans à l'époque. Interrogé sur le sujet samedi lors de sa déposition dans le procès Paula Jones, le président aurait, d'après le quotidien, démenti sous serment cette liaison. Interrogée séparément, Monica Lewinski avait également démenti. Ces deux témoignages pourraient toutefois constituer la base d'une nouvelle série d'enquêtes. Kenneth Starr dispose en effet d'une dizaine de cassettes d'enregistrements de conversations entre une ancienne salariée de la Maison Blanche, Linda Tripp, aujourd'hui employée au Pentagone, et Monica Lewinski. Dans ces enregistrements réalisés à l'insu de cette dernière et en collaboration avec Kenneth Starr, la jeune fille décrit une relation sexuelle avec le président qui aurait duré un an et demi et affirme que Clinton lui a demandé de mentir en niant la liaison. Pour l'instant, la Maison Blanche se limite à un démenti catégorique. Hier, le pré