L'emploi: Il sera le «critère» numéro un de la politique de son

gouvernement, promet Schröder. Les agences pour l'emploi devront développer un «plan individuel pour le retour à l'emploi» de toutes les personnes au chômage depuis plus de 6 mois. 100 000 jeunes chômeurs retrouveront «aussi vite que possible» formation et emploi, promet le SPD. Toutefois aucun nouveau crédit n'est prévu pour cela. «Il n'y a aucune marge de manoeuvre pour de nouveaux programmes de conjonctures financés à crédit».

Une économie forte: «L'Allemagne est un pays puissant», affirme le programme. Mais son gouvernement actuel est «faible». «Nous voulons que notre économie profite des chances de la mondialisation (...) et qu'à l'avenir encore, les meilleures voitures du monde soient produites en Allemagne».

Un Etat réduit au minimum nécessaire. «L'objectif de l'Etat social moderne est d'encourager la prise de responsabilité et l'initiative individuelle, plutôt que la mise en tutelle». «Les gens ne veulent pas avoir l'Etat sous le nez, mais à leur côté», ajoute Schröder.

Réforme fiscale: Une vaste réforme fiscale, dès 1999, réduira le taux plancher de l'impôt sur le revenu de 25,9% à 15% et le taux plafond de 53% à 49%. Une famille de deux enfants à revenu moyen y gagnera l'équivalent de 8 000 F par an. Pour les entreprises, le taux d'imposition serait ramené de 45 à 35%.

Mesures sociales: Augmentation des allocations familiales, rétablissement des acquis sociaux rognés par le gouvernement Kohl, tel la réducti