L'accident de l'avion de la compagnie équatorienne Tame, affrété par
Air France sur la ligne Bogota-Quito qui s'est écrasé lundi soir en Colombie, entraînant dans la mort cinquante-trois personnes, semble dû à une erreur de pilotage. Il n'a pas manqué de faire rebondir la polémique entre la compagnie nationale et le syndicat des pilotes de ligne qui estime que le recours à des sociétés extérieures se fait au détriment de la sécurité des passagers.
Virage à gauche. Selon le chef des opérations de l'aviation civile colombienne, le colonel Julio Gonzalez, l'appareil avait dévié de sa route après son décollage en effectuant un virage à gauche, alors qu'il aurait dû tourner à droite pour prendre la route de Quito. Averti de son erreur, le pilote équatorien a répondu qu'il allait corriger la manoeuvre. La tour de contrôle a alors perdu le contact avec l'avion qui s'est écrasé à 50 mètres du sommet du mont El Cable (3444 m). Le crash du Boeing 727-200 s'est produit à 16 h 30 heure locale, 23 h 30, heure de Paris.
L'appareil appartenait à la Tame (Transport aérien militaire équatorien) et effectuait un vol civil entre Bogota et Quito en partenariat avec la compagnie aérienne française Air France, pour prolonger un vol en partance de Paris. Selon un premier bilan d'Air France, les quarante-trois passagers ayant trouvé la mort sont vingt-sept Européens (dont six Français), quinze Sud-Américains et un Chinois. Les dix membres d'équipage étaient tous sud-américains.
Les opérations de secou