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Libération

SPECIAL ISRAEL. A Tokyo, Chirac europtimiste et sumophile. Fin de visite pour le Président, qui a redit sa confiance en l'économie japonaise.

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publié le 30 avril 1998 à 23h57

Tokyo, envoyé spécial.

Clap de fin, mercredi, pour le 44e séjour de Jacques Chirac au Japon. Le chef de l'Etat en a profité, au cours d'une conférence de presse, pour réaffirmer sa «confiance» dans l'économie du pays violemment secouée par la crise asiatique, «un mot excessif» pour «traduire une croissance insuffisante». Après bien d'autres, dont le directeur général du FMI Michel Camdessus, le président de la République a expliqué que «l'idéogramme crise associe deux caractères. Le premier signifie risque et le second opportunité. Naturellement, il faut gérer les risques: c'est notre rôle à tous, notamment la solidarité euro-asie, les institutions internationales et en particulier le FMI». Pour le second, Chirac a observé: «Et puis, il y a les opportunités qui doivent être saisies. Il ne faut pas se laisser entraîner par les éternels grincheux et les pessimistes professionnels.» Au passage, il en a remis une louche sur l'euro «facteur de stabilité» et observé «que quelles que soient les alternances qui ont pu se produire dans les pays de l'Union européenne, il y a une espèce de consensus en ce qui concerne la construction européenne». Pour preuve, à droite de la tribune, à côté de Louis Le Pensec, ministre PS de l'agriculture, l'ex-premier ministre RPR, Alain Juppé, a opiné, au «risque d'humilier» une fois encore Philippe Séguin.

En début de matinée, avec l'acteur Jean Reno, le musicien Jean-Michel Jarre et les ministres de l'Agriculture français et japonais, Jacques Chirac a