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Libération
Droit de réponse

Réponse d'Elisabeth Schemla

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par Jean Quatremer et Elisabeth SCHEMLA
publié le 3 octobre 1998 à 13h16

Dans un article paru dans votre édition du lundi 28 septembre 1998

et intitulé «La Commission de tous les soupçons», vous vous livrez à des insinuations infamantes et graves à mon égard, qui portent atteinte à mon honneur professionnel. (") Je tiens donc à apporter les précisions suivantes: Personne, aucune instance, ne conteste la fonction que j'occupe à la Commission européenne où je suis depuis peu chargée de la communication (auprès des médias français en particulier) au sein de la cellule de communication. Celle-ci a été mise en place par Edith Cresson pour coordonner l'ensemble des activités médiatiques de tous les services et programmes qui sont sous sa responsabilité.

Personne, aucune instance non plus, ne conteste la «réalité» de mon travail qui se nourrit de trente ans de carrière journalistique dont près de dix ans comme rédactrice en chef du Nouvel Observateur, puis comme directrice adjointe de la rédaction de l'Express.

Personne, donc, que je sache, ne conteste quoi que ce soit excepté votre journaliste que je n'ai jamais rencontré et qui n'a pas cherché à me contacter, comme l'exige la déontologie de notre profession, avant de se livrer à ses insinuations. Pourquoi, avec quel objectif ou quelle arrière-pensée?

J'ai écrit en 1993 sur Edith Cresson, sur son service de Premier ministre, sur la décomposition du PS, sur la misogynie de la classe politique et de la société française, un livre intitulé la Femme piégée, pas vraiment flagorneur, c'est le moins que l'on puis