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Libération

La chronique des modes. La panoplie du fan du Monicagate. Des cravates Calvin Klein aux cigares en passant par un recueil de blagues juives, les accessoires indispensables.

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publié le 8 octobre 1998 à 13h39

Washington, de notre correspondant.

Il n'y a pas encore de statuettes en porcelaine ni de poupées de Monica comme il en existe de Diana. N'empêche. On ne peut plus vivre décemment dans la capitale américaine sans sacrifier à la mode Monica. Il ne s'agit pas tant du «look». Le style béret/broche de pacotille n'a pas vraiment pris. En revanche, on voit de plus en plus de T-shirts et de sacs à l'effigie du «Black Dog», le fameux restaurant-pâtisserie-boutique de souvenirs de Martha's Vineyard où le Président, en vacances, avait coutume d'acheter de petits cadeaux à son admiratrice. Arborer un de ces T-shirts quand on est une jeune washingtonienne est une manière de laisser planer le doute sur son intimité avec le chef de l'exécutif" Les cravates ­ surtout celles de chez Ermenegildo Zegna, Louis Féraud ou Calvin Klein ­ sont le cadeau de fin d'année pour les amoureux, clandestins ou non, qui ont découvert, grâce à Bill et Monica, qu'on pouvait communiquer grâce à elles de la même manière que les navigateurs avec leurs pavillons. Les tabacs, de leur côté, ont enregistré un boom soudain sur les cigares en général, et les Macanudo en particulier, ces cigares mexicains que Monica offrait à son «Big Creep» («Gros Dégueulasse») et dont on sait désormais l'usage qu'il en faisait parfois. Pour ceux qui ont des goûts plus musicaux, c'est le CD de Sarah McLachlan, Surfacing, qui s'impose. Do What You Have to Do («fais ce qu'il faut») a été consacré comme antienne par les émules de Monica.