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Libération

Succès américain au Proche-Orient. Albright «optimiste» à une semaine d'un sommet Arafat-Netanyahou aux Etats-Unis.

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publié le 8 octobre 1998 à 13h41

Jérusalem, de notre correspondant.

L'administration américaine tient enfin son «mini-Camp David». Pour sortir le processus de paix de l'impasse, Yasser Arafat et Benyamin Netanyahou ont accepté de recourir la semaine prochaine à la même formule qui, il y a vingt ans, avait permis de sceller les accords-cadres entre l'Egypte et Israël. Les deux dirigeants et leurs délégations entameront des négociations marathons le 15 octobre aux Etats-Unis, a annoncé hier le secrétaire d'Etat Madeleine Albright à l'issue de sa seconde tournée au Proche-Orient.

Le lieu précis de la rencontre n'est pas encore fixé. Camp David, la résidence qui avait accueilli l'Egyptien Anouar al-Sadate et l'Israélien Menachem Begin, n'a pas été retenue. Le choix pourrait se porter sur une autre demeure présidentielle du Maryland, Wye Plantation. Comme son prédécesseur Jimmy Carter, Bill Clinton entend jouer un «rôle actif» dans les pourparlers. «Je suis prêt à y investir autant de temps qu'il est nécessaire», a-t-il indiqué. Après deux jours d'entretiens d'abord séparés, puis conjoints avec Arafat et Netanyahou, Madeleine Albright s'est déclarée «optimiste». Elle reconnaît cependant qu'il reste «des problèmes très difficiles» à régler. Au cours d'une conférence de presse, elle a fait état hier de «progrès substantiels et significatifs» dans cinq domaines: le prochain redéploiement de l'armée israélienne en Cisjordanie, la sécurité, l'aménagement d'une zone industrielles à l'entrée de Gaza, la mise en service