L'Otan restera l'arme au pied prête à frapper jusqu'au 27 octobre
prochain. Le délai initialement donné à Slobodan Milosevic pour se conformer aux exigences de la communauté internationale a été prolongé de dix jours. «Il y a une claire évidence que beaucoup d'unités militaires et d'unités spéciales, qui sont normalement basées hors du Kosovo, y sont toujours déployées», a martelé un porte-parole de l'Alliance atlantique.
Ce répit supplémentaire vise à maintenir une pression maximale sur Slobodan Milosevic. Il s'agit aussi de donner un peu de temps à l'Occident pour mettre en place la mission de surveillance internationale, avec 2 000 «vérificateurs» de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), et aérienne, avec des avions non armés de l'Otan. Le ministre des affaires étrangères polonais, Bronislaw Geremek, président en exercice de l'OSCE, a signé hier l'accord avec les autorités yougoslaves, quelques heures après la signature par le secrétaire général de l'Otan, Javier Solana, et Belgrade du texte sur la vérification aérienne. La machine militaire se met entretemps en place pour agir en cas de nécessité avec l'accord des 16 pays de l'Alliance.
La Chambre basse du Parlement allemand a vendredi approuvé à une écrasante majorité (500 voix pour, dont celles de nombreux verts, 62 contre et 18 abstentions) une participation allemande à une éventuelle action militaire contre la Serbie.
La communauté internationale veut s'assurer de l'application de la résolut