Menu
Libération

Chirac au chevet des sinistrés de Mitch. Après le Guatemala, le président français était hier au Honduras.

Article réservé aux abonnés
publié le 17 novembre 1998 à 14h26

Tegucigalpa, envoyé spécial.

«L'ouragan Mitch a permis au Honduras de faire irruption sur la scène internationale. Avant Mitch, nous n'existions pas. C'est un funeste paradoxe: le cyclone nous a donné naissance, nous faisant accéder à la considération des grands de ce monde.» Ce propos d'Olga Mendoza, présidente de l'association humanitaire hondurienne Compartir, a été corroboré une nouvelle fois hier par la visite de Jacques Chirac, premier président français à se rendre dans cette petite nation centre-américaine. Défilé d'officiels. Au cours de la semaine passée, s'étaient tour à tour succédé à Tegucigalpa George Bush, Tipper Gore, femme du vice-président américain, et le prince Philippe, héritier du trône d'Espagne. Hillary Clinton y allait aussi d'une visite officielle, hier, quelques heures après l'arrivée de Jacques Chirac. Ce dernier a confirmé au président hondurien Carlos Flores le soutien humanitaire et logistique de Paris, la participation à la remise sur pied des infrastructures du pays, ainsi, bien sûr, que l'annulation d'une partie de la dette hondurienne envers la France, estimée à 166 millions de francs. Fonds international. Comme il l'avait fait lundi à Guatemala City, Jacques Chirac a de nouveau appelé de ses voeux la création d'un fonds international de reconstruction pour l'Amérique centrale. Dans la capitale hondurienne, le chef d'Etat a aussi voulu saluer l'aide française, assurée par 83 hommes de la sécurité civile à pied d'oeuvre depuis une dizaine d