«Dans un article intitulé "Edith Cresson au rapport signé de Jean
Quatremer et paru dans Libération du 29 octobre 1998, je suis nommément mis en cause et j'entends utiliser mon droit de réponse. J'ai, en effet, été associé aux réflexions de la Commission européenne en matière d'éducation et de formation, domaines dans lesquels votre journal ne conteste pas que je possède compétence et expertise; je préside le groupe de réflexion de la Commission sur ces questions, ai contribué aux travaux préparatoires du Livre blanc et en ai intégralement rédigé un autre: Accomplir l'Europe par l'éducation et la formation. D'autre part, j'ai été retenu suite à un appel d'offres totalement ouvert, publié au Journal officiel, pour assister la Commission dans la mise en oeuvre de l'un des objectifs de son Livre blanc sur l'éducation et la formation, à savoir, l'accréditation des compétences par automates dans un système européen de reconnaissance. Lorsqu'il s'est agi qu'il pourrait y avoir incompatibilité entre cette mission de consultance et le renouvellement de mes fonctions de président du groupe de réflexion, j'ai mis fin à la mission de consultance alors que j'avais un contrat de trois ans, et choisi la fonction d'intérêt collectif dotée d'une indemnité très faible (66 000 F brut). Le montant de 530 000 F d'honoraires que j'aurai soi-disant touché en qualité de consultant pour l'accréditation des compétences ne correspond pas à la réalité. En outre, il n'y a pas de "société à mon nom, je s