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Libération

Quinze Albanais tués au Kosovo. Deux membres de l'OSCE ont été blessés dans un autre incident.

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publié le 16 janvier 1999 à 23h11

A peine dénouée la crise née de la capture de huit soldats

yougoslaves par les rebelles de l'Armée de Libération du Kosovo (UCK), la violence a refait surface dans cette province de la Serbie, peuplée en majorité d'Albanais, où un cessez-le-feu a été imposé par l'Otan en octobre.

Tireurs isolés. L'armée yougoslave, qui a lancé dans le sud une opération d'envergure pour s'emparer d'un groupe de rebelles, a affirmé avoir tué 15 guérilleros. Dans un incident distinct, dans l'ouest, deux membres de la mission de vérification de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), un Britannique et son assistant local serbe, ont été blessés par balle, un précédent. «Les balles sont venues d'une aire apparemment contrôlée par l'UCK mais nous ne pouvons pas indiquer qui a tiré», a déclaré à Vienne, Mans Nyberg, porte-parole de l'OSCE en précisant que les deux hommes pourraient avoir «été pris pour cible» par des tireurs isolés.

L'opération lancée hier matin par les forces de Belgrade aux abords de Stimlje a impliqué des chars lourds et des canons antiaériens. Selon le Centre d'information serbe, au moins quinze combattants de l'UCK ont été tués. Le Centre albanais d'information du Kosovo a lui fait état d'un bilan d'au moins un mort et quatre blessés. Selon une source serbe, l'opération visait à capturer un groupe de l'UCK «qui avait attaqué dimanche dernier une patrouille de police, tuant un policier».

Préparatifs de guerre. Ces violents combats se sont produits au mome