Washington, de notre correspondant.
Faut-il y voir un effet inattendu du «Monicagate» et de sa galerie de «femmes de Bill» de Linda à Monica en passant par Kathleen, Jennifer, Lucianne et quelques autres? Toujours est-il que 1999 semble devoir être aux Etats-Unis une nouvelle «année de la femme» politique. Les potins les plus enfiévrés de Washington n'ont plus pour thème les jeux sexuels du Président et des «congressmen» mais leur sexe en l'an 2000. En tête de liste, Hillary Rodham, également connue sous le nom de madame Clinton. Tout New York affirme qu'elle sera candidate au poste de sénateur que laissera vacant la retraite de Daniel Patrick Moynihan. L'information, donnée pour «sûre à 99,9%» par le quotidien New York Post, et qui fait cette semaine la une du magazine New York, avait été lancée dans le numéro de février de Vanity Fair par Gail Sheehy, citant Bill Clinton qui aurait dit aux responsables démocrates locaux que Hillary «devrait se présenter ici», puisque les New- Yorkais sont «tous fous d'elle». On l'avait constaté durant la campagne de novembre, dont elle avait été l'âme et qui avait permis à Charles Schumer de remporter l'autre poste de sénateur de New York. Tous les sondages indiquent qu'elle n'aurait aucun mal à se faire élire à New York, comme dans l'Illinois (son état natal) ou dans l'Arkansas, d'ailleurs" Hillary est devenue la femme la plus populaire du pays. Sa seule vraie rivale au hit-parade est Elizabeth Dole («Liddy»), l'épouse de Bob Dole, adve