Bruxelles (UE), de notre correspondant
Il n'est plus question d'attendre les élections européennes du 13 juin pour nommer le nouveau président de la Commission: il est désormais acquis que le successeur de Jacques Santer, le président démissionnaire, sera nommé avant le lundi 3 mai, date de l'ouverture de la dernière session plénière du Parlement de Strasbourg, afin de lui permettre de voter son investiture. Jacques Santer ne laisse guère le choix aux capitales européennes: après avoir accepté, vendredi, de mener la liste sociale-chrétienne luxembourgeoise aux élections de juin, il devra avoir quitté son bureau bruxellois avant la fin du mois d'avril. En effet, le code de conduite qu'il a fait adopter par la Commission le 3 mars rend incompatibles la fonction de commissaire et celle de candidat à une élection" Il devrait revenir à l'Assemblée renouvelée, lors de sa première session en juillet, de confirmer ce choix en votant, cette fois, non seulement en faveur du président désigné mais aussi de l'équipe de dix-neuf commissaires qu'il aura constituée dans l'intervalle. La nouvelle Commission prendrait ses fonctions à la mi-juillet: son mandat de cinq ans qui devrait théoriquement commencer en janvier 2000 serait donc allongé de presque six mois. Le sommet de Berlin de mercredi et jeudi devrait permettre de clarifier définitivement la situation inédite créée par la démission de la Commission, même si l'Agenda 2000 doit occuper la plus grande partie des débats. Il est auss