Londres, de notre correspondant.
Un homme agissant seul, sans lien avec l'extrême-droite, est, selon la police, l'auteur des trois attentats à la bombe qui ont fait trois morts et des dizaines de blessés à Londres ces deux dernières semaines. Scotland Yard a annoncé hier soir qu'elle avait arrêté David Copeland, un mécanicien de 22 ans, qui aurait avoué avoir posé les trois engins dans des quartiers noir et bangladais de Londres ainsi que dans un pub gay vendredi. Interpellé dans la nuit de vendredi à samedi à son domicile de Cove près de Londres, Copeland qui a été interrogé plus de 30 heures par la police n'est pas membre et n'a pas de connections avec l'extrême-droite, selon Scotland Yard.
Les attentats commis depuis deux semaines à Londres avaient été revendiqués par plusieurs organisations néo-nazies, dont les mystérieux «Loups Blancs» et la police avait émis l'hypothèse que la Grande-Bretagne était devenue la victime d'une campagne raciste et homophobe. Mais, hier au cour d'une conférence de presse, les enquêteurs ont affirmé que le présumé coupable «avait agi seul pour ses propres motifs», ajoutant qu'il n'était pas l'auteur des revendications provenant des groupes d'extrème-droite.
La police n'a pas indiqué comment elle avait réussi à identifier si vite l'auteur des attentats, mais il semble que David Copeland ait été dénoncé par ses voisins à la suite de la diffusion de son portrait robot après le premier attentat commis à Brixton, le 17 avril. Le principal suspect av