Les premiers éléments de la force internationale chargée de sécuriser le Kosovo et de permettre le retour de près de 1 million de réfugiés entrent aujourd'hui dans cette province pour une dangereuse bataille de la paix. Le processus a été enclenché mercredi soir avec l'accord de Belgrade au retrait de ses forces du Kosovo. Dés qu'il a commencé, Javier Solana, le secrétaire général de l'Otan, a donné l'ordre de suspendre les bombardements contre la Yougoslavie, ce qui a permis l'adoption du projet de résolution élaboré par les sept puissances industrialisées et la Russie (le G8) autorisant le déploiement d'une force de paix de 50 000 hommes. Récit d'une journée historique Moscou, 10 h 30 Ouverture des discussions américano-russes pour définir le statut d'un éventuel contingent russe au Kosovo; le général Ivahov, l'un des plus opposés à l'Otan au ministère de la Défense, conduit la délégation russe. Strobe Talbott, le secrétaire d'Etat adjoint américain, vient d'arriver à Moscou pourrait rejoindre les négociateurs militaires avec Viktor Tchernomyrdine, l'émissaire du Kremlin pour le Kosovo.
Belgrade, 10 h 45
Une porte-parole de l'armée yougoslave annonce que les forces de son pays respecteront «l'accord signé la nuit dernière, le plus vite possible».
Toulon, jeudi matin
A bord du transport de chalands de débarquement Siroco, qui va quitter Toulon pour Thessalonique (Grèce) avec à bord, notamment, 15 chars Leclerc, Jacques Chirac affirme qu'«une pa