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Libération

La paix à marche forcée pour Ehud Barak. Le Premier ministre israélien rencontre Moubarak dès demain et Arafat dimanche.

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publié le 8 juillet 1999 à 23h47

Jérusalem, de notre correspondant.

A la lecture de son emploi du temps, Ehud Barak entend bien donner la priorité au processus de paix. A peine intronisé, il multiplie les contacts tous azimuts avec les dirigeants arabes. Dès demain, il s'entretiendra à Alexandrie avec le président égyptien Hosni Moubarak. Dimanche, il retrouvera Yasser Arafat à Erez, le point d'entrée de la bande de Gaza. Une autre rencontre est prévue dans le courant de la semaine prochaine avec le roi Abdallah de Jordanie. Il devrait enfin être reçu le 16 juillet à la Maison Blanche.

Son premier tête-à-tête se présente sous les meilleurs auspices. Dans une interview au Figaro, Hosni Moubarak qui dit «bien le connaître pour l'avoir rencontré régulièrement», le juge «prometteur». Il pense «que les choses vont bouger» et que les Syriens, notamment, «sont prêts à négocier». Damas a d'ailleurs, dans une première réaction officielle, déclaré «partager le souhait» de Barak de parvenir à la paix, et a assuré le nouveau chef du gouvernement israélien de sa disposition à «reprendre le plus tôt possible (les négociations interrompues depuis 1996, ndlr) au point où elles s'étaient arrêtées». De leur côté, les Palestiniens ont accueilli favorablement son discours de mardi devant la Knesset. «Nous sommes prêts à avancer ensemble afin de conclure la paix des braves», indiquait le soir même Yasser Arafat. Seul le Liban s'est montré réservé, tandis que l'Iran déclarait qu'il n'y avait «pas de différence» entre Barak et son