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EUROPARLEMENT: Les nouveautés de la rentrée. Première session à Strasbourg pour les eurodéputés élus en juin.

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publié le 20 juillet 1999 à 23h58

Strasbourg (UE), envoyé spécial.

C'est dans un hémicycle flambant neuf, spécialement construit pour eux dans la capitale alsacienne, que les 626 députés européens élus le 13 juin vont se retrouver à partir d'aujourd'hui pour la première session plénière de la législature 1999-2004.

Surprise possible au perchoir Cette rentrée est plus que symbolique puisqu'ils vont devoir élire le président du Parlement européen. La démocrate-chrétienne française Nicole Fontaine (UDF-Parti populaire européen), membre du Parlement depuis 1984, a de bonnes chances de l'emporter face à son principal rival, le socialiste (PSE) Mario Soares, l'ancien président de la République portugaise. A la suite de la rupture de l'alliance historique, jeudi, entre le PPE et le PSE, les deux principaux groupes politiques de l'Assemblée, cette élection est relativement ouverte.

En effet, le PPE, qui regroupe les démocrates-chrétiens et les conservateurs européens, a choisi de signer un accord de législature avec les libéraux de l'ELDR (acronyme anglais de Parti européen des libéraux, démocrates et réformateurs), ce qui ne lui assure qu'une majorité relative (lire Libération du 16 juillet). Autrement dit, une surprise reste théoriquement possible.

C'est une nouveauté, car l'accord de coalition entre le PPE et le PSE, signé pour la première fois en 1982, avait rendu cette élection à peu près aussi imprévisible qu'aux plus beaux jours de l'Union soviétique. A mi-législature, soit tous les deux ans et demi, il était con