Menu
Libération

Les petits signes de la Syrie à Ehud Barak. Mais Damas n'entendrait pas céder sur le Golan.

Article réservé aux abonnés
publié le 21 juillet 1999 à 23h59

Jérusalem, envoyé spécial.

C'est une question de semaines avant que les délégations israélienne et syrienne se retrouvent à la table des négociations. Dans l'entourage du Premier ministre israélien, on s'en déclare convaincu. Bien sûr, il reste à organiser la rencontre et, sur ce point, on sait que Damas est d'une extraordinaire suceptibilité. «Je pense que cela ne prendra pas très longtemps, mais c'est plus une question de semaines que de jours», déclarait hier, depuis Washington, Danny Yatom, le chef de cabinet de Ehud Barak, à la radio israélienne. Du côté israélien, on connaît la volonté du nouveau Premier ministre d'arriver à un accord final en 15 mois avec Damas. Du côté américain, on sait le souci de Bill Clinton de voir arriver la paix avant la fin de son mandat et, dimanche, il a déclaré qu'il allait prendre contact avec Hafez el-Assad pour l'encourager à ne pas rater cette occasion historique. Du côté syrien, on n'est pas en reste, et nombres de signes témoignent d'un réchauffement des relations avec l'Etat hébreu.

Stratégie du secret. Traditionnellement, le président syrien cultive à l'excès une stratégie du secret. Pourtant, un premier signal était venu dès le lendemain de l'élection de Ehud Barak, lorsque Damas s'était félicité de cette victoire. Pendant le gouvernement Netanyahou, il n'y avait pas eu de contacts officiels. Certes, l'ex-Premier ministre israélien a fait savoir dernièrement que des discussions secrètes avaient eu lieu, sur des questions de sécurité