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Libération

Le retrait de Cisjordanie commencerait le 1er octobre. BARAk pret a respecter les accords de wye. Les Palestiniens sceptiques après l'annonce israélienne.

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publié le 2 août 1999 à 0h20

Jérusalem envoyée spéciale

Moins d'une semaine après leur rencontre, au poste frontière d'Erez, Yasser Arafat et Ehud Barak font preuve d'une intense activité diplomatique pour relancer un processus de paix qui n'a jamais été aussi proche de son dénouement mais qui reste fragile. Le pas le plus significatif a été franchi hier soir, selon la télévision publique israélienne, par le Premier ministre Ehud Barak qui a annoncé dans la journée à son cabinet qu'il respecterait finalement le calendrier prévu par les accords de Wye Plantation. «Nous allons vers un accord avec les Palestiniens, aurait déclaré Barak, en vertu duquel commencera le 1er septembre l'application des accords de Wye et un mois plus tard le retrait de Cisjordanie.» Un enthousiasme tempéré hier soir par les Palestiniens qui évoquaient une «crise sérieuse».Un officiel palestinien a en effet affirmé à l'AFP que les deux parties n'étaient «pas tombées d'accord sur la manière d'appliquer l'accord de Wye ni sur le calendrier d'application de cet accord». «Elles (les parties) ne sont même pas d'accord sur la prochaine réunion», a-t-il-lancé en indiquant qu'après la rencontre, les négociateurs palestiniens,Saëb Erakat et Mohammad Dahlan, étaient partis pour le Caire à la demande de Yasser Arafat qui s'y trouvait. Signés en octobre 1998, les accords de Wye prévoient un transfert d'autorité et des redéploiements militaires en trois phases et en échange de garanties de sécurité de la part de l'Autorité palestinienne. Une