Buford O. Furrow Jr., un mécanicien de 37 ans, suspect numéro un
dans la dernière en date des fusillades ayant ensanglanté les Etats-Unis, s'est finalement rendu hier aux autorités à Las Vegas, dans le Nevada. Mardi en milieu de journée, un homme avait en effet tiré des rafales de fusil-mitrailleur sur de jeunes enfants dans un centre communautaire juif du nord de Los Angeles (Californie). Par miracle, l'attaque n'a fait que 5 blessés graves, dont trois enfants de 5 et 6 ans. Depuis, l'auteur des tirs avait été identifié et recherché par la police américaine.
Les images des bambins encadrés par les policiers lourdement armés qui les évacuaient du North Valley Jewish Center de Granada Hills ont ravivé le débat récurrent sur la violence, multipliée par l'accès libre qu'ont les Américains aux armes les plus puissantes. Le président Clinton a condamné «ce nouvel acte de folie et de violence armée», tandis que le maire de Los Angeles, Richard Riordan, juge «intolérable que n'importe quel individu ait le droit de posséder un fusil-mitrailleur», en vertu du sacro-saint 2e amendement à la Constitution, qui protège le droit des citoyens à porter des armes et à former des milices.
Mais l'attaque de Los Angeles a une tout autre dimension que les récents massacres d'Atlanta (Géorgie) ou de Littleton (Colorado). Buford O. Furrow était à la fois un malade mental, un détenu en liberté conditionnelle et un raciste virulent qui a pris pour cible des enfants juifs. Les policiers ont retrouvé d