Menu
Libération

Un (léger) mieux à l'Europarlement. Très mal conçu, l'hémicycle de Strasbourg a subi des modifications.

Article réservé aux abonnés
publié le 14 septembre 1999 à 0h42

Strasbourg, de notre correspondante.

Nicole Fontaine, la nouvelle présidente du Parlement européen, et son escorte s'engouffrent dans l'ascenseur" et puis rien. Les portes refusent de se fermer, et la machine de monter. Bis repetita. En juillet, lors de la session inaugurale, la présidente avait dû grimper à pied les neuf étages conduisant à son bureau. Deux mois plus tard, après un peu d'attente et quelques exhortations, l'ascenseur a fini par consentir à décoller. L'élue, qui avait fait mercredi dernier le déplacement à Strasbourg pour voir ce qu'il en était des «améliorations» apportées pendant l'été à l'hémicycle alsacien tout neuf, a pu en apprécier les résultats: «Depuis juillet, un certain nombre de choses ont progressé, mais il reste encore beaucoup à faire.» C'est un euphémisme.

Couleurs ravivées. Passons sur ce à quoi les eurodéputés vont devoir s'habituer, sauf à repenser entièrement le bâtiment de 220 000 m2: les plafonds désespérément bas, les couloirs labyrinthiques, les escaliers qui s'arrêtent à mi-course. Côté «progrès», l'accès aux handicapés a été provisoirement amélioré et l'Irlandais Brian Crowley pourra siéger cette semaine au sein de son groupe, ce qui est un minimum. Il paraît que le chauffage ne se déclenchera plus en salle de presse en plein mois de juillet. Un balisage a été mis en place pour éviter que fonctionnaires et eurodéputés errent sans fin dans le bâtiment; des hôtesses, payées par la ville de Strasbourg ­ propriétaire des lieux tant décriés