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Libération

En marge de l'ONU, première rencontre Jospin-Bouteflika. Les deux dirigeants ont tenté d'aplanir les contentieux.

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publié le 22 septembre 1999 à 0h49

New York, de notre correspondant.

«Les relations entre la France et l'Algérie ont été autrefois exemplaires, elles doivent le redevenir.» C'est en ces termes que le président algérien, Abdelaziz Bouteflika, a résumé le petit déjeuner qu'il a partagé hier matin à New York avec Lionel Jospin, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU. Pour cette première rencontre, le ton était à l'évidence à une volonté de normalisation entre Paris et Alger. A l'issue des entretiens, tous deux ont d'ailleurs annoncé un échange de visites officielles pour les mois à venir. «Le Président algérien viendra à Paris quand il le souhaitera», a précisé Lionel Jospin, répondant ainsi au souhait de Abdelaziz Bouteflika. Et ajoutant que lui-même et Jacques Chirac se rendront en Algérie prochainement. Souriant à l'adresse de son interlocuteur, le Premier ministre français semblait totalement satisfait des discussions. «Nous avons parlé de l'Algérie et de la France, a-t-il déclaré, de nos relations, de la compréhension de ce qui s'est passé, de notre difficulté à nous situer par rapport à l'Algérie ces dix dernières années et nous avons parlé plus encore de ce que nous avons à construire et à bâtir dans les années qui viennent à partir de cette chance historique que représente la présence d'Abdelaziz Bouteflika à la tête de l'Algérie.» Prévu pour une heure, de 8h30 à 9h30, le petit déjeuner a en fait duré près de deux heures. Outre Jospin et Bouteflika, les deux ministres des Affaires étrangères étaient p