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Libération

SPECIAL CHINE. Warren Beatty ira-t-il? N'ira-t-il pas? L'acteur américain entretient le suspense sur sa candidature à la présidence.

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publié le 1er octobre 1999 à 0h59

Los Angeles, correspondance.

Le show «Warren Beatty For President» fut parfait. D'abord la promo, la tension qui monte dans tous les médias: l'acteur-réalisateur-producteur-scénariste annoncerait mercredi sa candidature à la présidence des Etats-Unis, à l'occasion de la remise du prix Eleanor Roosevelt par une association de progressistes américains (Americans for Democratic Action), «pour avoir poussé le Parti démocrate à se conduire en démocrate et à nettoyer la politique des puissances de l'argent».

Play-boy grisonnant. Mercredi soir, donc, grande première de la série hollywoodienne Et si on lançait un couple présidentiel pour l'an 2000? Les limousines, les gardes du corps, les centaines de journalistes, l'hôtel chic de Beverly Hills et Warren Beatty dans le rôle du Président: à 62 ans, l'ancien play-boy est toujours beau, les tempes grisonnantes et quelques rides lui donnent ce qu'il faut de sérieux. Il vient d'ailleurs d'incarner un sénateur ­ qui disjoncte ­ dans son dernier film, Bulworth. Parfaite aussi dans le rôle de la future First Lady, sa femme, Annette Bening, a revêtu l'inévitable tailleur noir veste-pantalon et s'est fait une coiffure courte quelque peu stricte.

Tout le monde attend l'annonce prévue pour cet épisode. Les lumières s'éteignent, et un montage de clips rend hommage à Beatty: des stars amies ­ «Barbra», «Dustin», «Paul» (Newman) ­, de vieux sénateurs démocrates et des extraits de films à contenu politique (Reds, Bonnie and Clyde, Heaven Can Wait) r