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Libération
Interview

Wim Kok, Premier ministre néerlandais, arrive en France:«La vision de Jospin est rafraîchissante»

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publié le 11 octobre 1999 à 1h07

Amsterdam, de notre correspondante

Au pouvoir depuis 1994, le Premier ministre néerlandais, Wim Kok, dirige une coalition dite «violette», composée du parti social-démocrate (le PvdA, Parti du travail), dont il est le leader, du Parti libéral et des démocrates du parti D66. Surfant sur l'excellente santé économique du pays depuis trois ans (croissance en 1998 de presque 4%, taux de chômage de 5%), Wim Kok a une cote de popularité au beau fixe dans son pays, même si certains sociaux-démocrates lui reprochent d'avoir vendu son âme au libéralisme. En Europe, Wim Kok semble avoir réussi ce que son prédécesseur chrétien-démocrate n'était pas parvenu à faire: rétablir de bonnes relations avec la France et l'Allemagne. Attendu en visite officielle à Paris aujourd'hui et demain, Wim Kok répond à Libération.

Alors que les relations franco-néerlandaises ont été empoisonnées par le dossier de la drogue, les deux pays ont-ils enterré la hache de guerre?

Il y a eu, ces dernières années, une amélioration en profondeur de nos relations. Nous ne sommes pas d'accord sur tout, mais cela se discute de façon calme. La collaboration entre les polices et les douanes de nos deux pays a porté ses fruits. Des expériences dans le domaine de la santé ont aussi été partagées. Car la France a pris conscience que, même si la drogue est interdite, il est important de penser à la santé des toxicomanes.

La France continue pourtant d'effectuer des contrôles à la frontière belge. Vous ne vous en plaignez plus com