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Libération

Unesco: un fauteuil pour onze. Le Japonais arrive en tête au premier tour. Second tour aujourd'hui.

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publié le 19 octobre 1999 à 1h15

C'est une des coquetteries du conseil exécutif de l'Unesco que de

refuser de communiquer le nombre de voix obtenu à chaque tour de scrutin par les onze candidats en lice pour le poste de directeur général. Cela fait partie de l'opacité du système, mais on préfère au sein de l'organisation parler de «confidentialité». Secret du scrutin, soit, mais secret de polichinelle puisque les candidats ne sont pas tenus de respecter cette règle.

Consignes de leur pays. Pour le premier tour, qui s'est déroulé hier, on sait donc que c'est le candidat du Japon, Koïchiro Matsuura, qui, sans surprise, est arrivé en tête. Il a obtenu 20 des 58 voix du conseil exécutif de l'Unesco, sorte de conseil d'administration de la Conférence générale de l'Unesco qui réunit les 187 Etats membres et qui est composé majoritairement d'officiels votant selon les consignes de leur pays ou du groupement régional auquel ils appartiennent. Le représentant de l'Arabie Saoudite, dont la candidature est défendue par la Ligue arabe et l'Organisation de la conférence islamique (OCI), Ghazi Algosaïbi, a obtenu 9 voix. Il est suivi du candidat égyptien, Ismaël Serageldin, soutenu par l'Organisation de l'unité africaine (OUA), qui a eu 7 voix, et du candidat australien, ancien ministre des Affaires étrangères de son pays, Gareth Evans, qui a obtenu le même nombre de suffrages.

Les autres candidats arrivent assez loin derrière. L'ancien représentant de Trinidad et Tobago, Lawrence Carrington, a obtenu 4 voix, de même que l