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Plus de 1000 opposants bloqués aux frontières. Quelque 2000 manifestants ont crié «à mort Khatami» au Trocadéro. lib_cutter.sh lib_mig.sh nohup_ARTL nohup.ARTL nohup.out pag.txt update_page.sql

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par Michel HOLTZ et Emmanuelle GOUBARD
publié le 28 octobre 1999 à 1h22

Ils sont 2 000 place du Trocadéro à Paris, selon la police. «On est

12 000», rectifie Manoutchehr Hezarkhani, membre du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI). «On est venu protester contre la présence de Khatami en France et le cadeau offert à l'Iran par le gouvernement français: la chasse aux opposants. On a voulu nous empêcher de venir à Paris par la force.» Filet. Le «cadeau» français au président iranien, c'est la restauration des contrôles aux frontières pendant les trois jours de la visite présidentielle. Quelques centaines d'Iraniens ont été refoulés, selon le ministère de l'Intérieur. Encore un chiffre réfuté par le CNRI, majoritairement composé de Moudjahidin du peuple. Ali Riza Gafazadih, qui a passé la frontière franco-italienne avant la mise en place du filet, estime que «plus de 1 000 personnes qui devaient participer au rassemblement ont été interdites de territoire. Et arrêtées dans les aéroports, mais aussi aux postes-frontière belges, allemands et italiens». Les Verts à part. Le CNRI fait peur et pas seulement aux autorités françaises qui ont interpellé 39 Iraniens au siège de l'organisation à Auvers-sur-Oise, hier matin, et 27 autres dans les rues parisiennes l'après-midi. Les Verts se sont bien gardés de se joindre au rassemblement et s'en sont allés manifester 100 mètres plus loin et quatre heures plus tard devant l'ambassade d'Iran. Le parti écologiste reproche à Khatami la violence de son régime en général et la condamnation à mort de trei