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Libération

Crash d'Egypt Air: fin des recherches de survivants. Trente officiers égyptiens auraient été à bord.

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publié le 2 novembre 1999 à 1h46

New York, de notre correspondant.

Comment un avion peut-il perdre 10 000 mètres d'altitude en moins de deux minutes, avant de s'abîmer dans l'Océan? C'est la question à laquelle les enquêteurs essayaient de répondre hier, au lendemain de la catastrophe du vol 990 d'Egypt Air qui s'est écrasé au large des côtes du Massachusetts.

Sur place, à la mi-journée, seuls quelques nouveaux débris avaient été découverts, et les équipes de sauvetage abandonnaient la recherche de survivants. Dimanche, un corps avait été repêché par les gardes-côtes, et ces derniers estimaient hier qu'il y avait désormais «de très fortes chances» pour que les 217 passagers et membres d'équipage du Boeing 767 aient péri dans l'accident. Il y aurait, parmi eux, une trentaine d'officiers égyptiens.

Passant au peigne fin une zone de quelque 40 km2, dans des eaux de près de 100 mètres de profondeur, les enquêteurs espèrent trouver le plus tôt possible la boîte noire de l'appareil, qui devrait permettre d'apprécier un peu mieux un drame pour l'instant inexpliqué. Seul élément d'information: pendant quelques secondes, l'avion, en route vers Le Caire et en provenance de Los Angeles, a pu émettre des signaux électroniques permettant aux contrôleurs aériens d'enregistrer sa chute vertigineuse.

Ce qui fait dire à certains experts que le Boeing ne s'est pas désintégré tout de suite et qu'il n'y a donc pas eu d'explosion. Depuis Oslo, où il assistait à un sommet sur le Moyen-Orient, le président Bill Clinton a de nouveau r