Jim Hall, président du Bureau national de la sécurité des transports
(NTSB), a affirmé, devant la presse, avoir rencontré lundi le directeur du FBI, Louis Freeh, afin de l'informer que l'accident du Boeing 767 qui s'est abîmé dans l'Atlantique le 31 octobre avec 217 personnes à son bord «avait pu être le résultat d'un acte délibéré». Soucieux de marquer la coopération entre les enquêteurs américains et égyptiens, Hall a fait valoir que les autorités égyptiennes avaient été informées de sa rencontre avec le directeur du FBI. Les trois nouveaux enquêteurs égyptiens, dont un général, arrivés jeudi à Washington, se trouvaient aux côtés de M. Hall. «Après consultation entre les enquêteurs et les autorités égyptiennes, le NTSB et le FBI, nous avons décidé d'un commun accord qu'il restait encore beaucoup de travail à faire avant de confier la direction de l'enquête au FBI», a poursuivi ce dernier.
Les spéculations, véhiculées par la presse américaine, portent surtout sur le comportement du copilote Gamil El-Battouti qui aurait prononcé les deux phrases: «J'ai pris ma décision. Je remets ma foi dans les mains de Dieu.» Selon un responsable du FBI, cité hier par le Wall Street Journal, sous couvert d'anonymat, la première phrase n'apparaissait pas sur la bande. «Les récentes informations publiées dans la presse sont complètement erronées», a affirmé Jim Hall, sans plus de détail, tout en soulignant qu'une transcription en arabe des conversations dans le cockpit, suivie d'une traduction