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Libération

Du boeuf anglais pisté, contrôlé, testé et étiqueté. La France a obtenu les garanties exigées pour lever l'embargo. Décision d'ici quinze jours.

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publié le 25 novembre 1999 à 1h33

La guerre du boeuf entre Paris et Londres devrait être réglée d'ici

la trêve des confiseurs. Hier, le gouvernement français a annoncé avoir transmis le dossier à l'Agence de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), dont il attend désormais les conclusions avant de décider la fin de l'embargo. L'Afssa, qui avait provoqué la crise en se prononçant, le 1er octobre, contre la reprise des importations de viande bovine britannique, aura cette fois en mains un document d'une dizaine de pages bouclé mardi soir entre Paris, Londres et Bruxelles et recensant de nouvelles garanties propres à rassurer les consommateurs. Ce«mémorandum d'accord» reprend les points sur lesquels la France exigeait des assurances complémentaires. D'abord la traçabilité des bovins britanniques: dans toutes les fermes où serait intervenu un cas de vache folle depuis le 1er janvier 1996, tous les animaux nés dans les six mois précédant ou suivant cette infection seront «retirés de la chaîne alimentaire humaine et animale». Deuxième point: les contrôles au Royaume-Uni: la Commission européenne s'engage «à effectuer, à partir du 1er janvier 2000, des contrôles sur place tous les quatre mois». Des experts des Etats membres seront associés à ces inspections.

Ensuite, les tests de dépistage de l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB): Bruxelles promet une décision, avant le 31 mars prochain, sur l'usage, dans l'Union européenne, de nouveaux tests post mortem. Les Britanniques, sans attendre, lanceront un projet pil