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Libération

Israël retrouve le chemin de Damas. Reprise du dialogue la semaine prochaine à Washington, selon Clinton.

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publié le 9 décembre 1999 à 1h58

Jérusalem, de notre correspondant.

La secrétaire d'Etat américaine Madeleine Albright a fait état hier de «progrès sensibles» après sa rencontre avec les dirigeants syriens et israéliens. Interrogée lors d'une conférence de presse à Jérusalem sur le contenu de ses entretiens successifs avec le président Hafez el-Assad et le Premier ministre Ehud Barak, elle a répondu que «c'est comme les champignons. Cela s'épanouit mieux à l'abri de la lumière». Si elle s'est bien gardée de préciser les raisons de son brusque regain d'optimisme, une déclaration du président Bill Clinton est venue confirmer, à peine quelques heures plus tard, que les pourparlers de paix entre la Syrie et Israël reprendraient dès la semaine prochaine à Washington. Depuis son arrivée au pouvoir, Ehud Barak tente de renouer les pourparlers avec la Syrie, interrompus il y a plus de trois ans. La formule magique n'a toujours pas été trouvée et les signaux émis ces dernières semaines par Damas étaient tous négatifs. D'où l'importance des déclarations du chef de la diplomatie américaine. On disait Hafez el-Assad trop préoccupé par la lutte de succession entre son fils Bachar et son frère Rifaat pour relancer le processus de paix. Il vient presque de persuader Madeleine Albright du contraire.

Les deux pays adverses ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur le point où reprendre les négociations de paix. Les Syriens répétaient que Yitzhak Rabin s'était engagé, via le secrétaire d'Etat américain Warren Christopher, à