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Libération

Négociations de paix entre la Syrie et Israël: optimisme mesuré à Washington. Les Américains poussent à régler le conflit sur le Golan.

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publié le 16 décembre 1999 à 1h59

Washington, de notre correspondant.

«Ce n'est pas encore la paix" mais c'est un grand pas dans cette direction" Pour la première fois dans l'histoire, il y a une chance de parvenir à une paix globale» au Proche-Orient. Bill Clinton a affiché son optimisme en recevant mercredi matin à la Maison Blanche le Premier ministre israélien Ehud Barak et le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk al-Chareh.

L'ambiance, dans la roseraie de la résidence présidentielle où le président américain est apparu flanqué de ses deux hôtes, était cependant plus solennelle que chaleureuse, à l'image du temps gris et froid. Il n'y a pas eu de poignée de mains entre l'Israélien et le Syrien pour marquer la reprise de négociations qui durent depuis huit ans, mais qui étaient gelées depuis trois ans et demi. Chacun a cependant noté que le chef du gouvernement israélien s'est adressé à ses «partenaires syriens». Et que l'émissaire du président syrien Assad s'était dit, la veille en arrivant à Washington, «optimiste quant au résultat» de ce qui constitue la rencontre au plus haut niveau entre responsables de deux pays en conflit depuis un demi-siècle.

Clinton très «impliqué». Après leur apparition commune, Clinton a emmené Barak et al-Chareh dans la Maison Blanche où il les a successivement rencontrés en tête-à-tête, en même temps que le faisait parallèlement la secrétaire d'Etat Madeleine Albright. Puis les délégations israéliennes et syriennes se sont retrouvées de l'autre côté de Pennsylvania Ave