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Libération

Alerte maximum face à la menace terroriste: «les Etats-Unis ne sont pas invulnérables».

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publié le 24 décembre 1999 à 2h20

Washington, de notre correspondant.

Les risques d'attentats ont remplacé en cette fin d'année le Y2K (bug de l'an 2000) comme source principale d'anxiété et de gros titres aux Etats-Unis. «Nous faisons tout ce qu'il est possible de faire» pour contrer la menace terroriste, a assuré Bill Clinton mercredi, pour tenter de rassurer les Américains. Le gouvernement, dont les plus hauts responsables ont tenu lundi une réunion de crise à la Maison Blanche, cherche, comme le lui conseillait le New York Times dans son éditorial mercredi, «l'équilibre nécessaire entre la diffusion de l'information, le renforcement de la sécurité et le souci de ne pas susciter de panique».

Contrôles renforcés. «Faites attention et gardez les yeux ouverts», a conseillé le Président. Des policiers accompagnés de chiens ont commencé à patrouiller dans les aéroports. Les contrôles aux frontières ont été renforcés. Et le département d'Etat a renouvelé et renforcé son «avis global de risque terroriste», diffusé dès le 11 décembre, conseillant aux Américains en voyage à l'étranger d'éviter les foules et les manifestations où ils pourraient être pris pour cibles.

Cette tension a été provoquée par l'arrestation, le 14 décembre, d'Ahmed Ressam, un Algérien de 32 ans (Libération du 21/12), puis celle d'un autre Algérien de 20 ans, Bouabid Chamchi, le 19 décembre. Depuis, rumeurs, spéculations et informations erronées entretiennent la confusion sur la réalité de la «menace», ses auteurs éventuels et leurs possibles mo