New Hampshire envoyé spécial
Les 1 500 spectateurs réunis dans l'immense salle de tennis couverte du Hampshire Hills Sports Club de Milford trépignent, applaudissent et scandent «Bush! Bush! Bush!» quand Barbara, grand-mère rayonnante aux cheveux de neige en robe bleue, apparaît main dans la main de son époux, George, grand, sec et décontracté qui salue la foule. «Je vous promets que notre fils ne vous décevra pas!» dit George Bush, l'ex-Président des Etats-Unis venu soutenir en personne, avec son épouse, la candidature de son fils, George W., à l'investiture républicaine pour la présidentielle de novembre. «Nous voterons pour lui mardi en grande partie à cause de ses parents», confient John et Sue, jeune couple venu voir le candidat avec leur fille, Jessica. «Un peu comme on va voir une star», ajoute Sue. «Les Bush ne nous ont jamais fait honte quand ils étaient à la Maison-Blanche, poursuit John qui travaille dans l'électronique. George W. a l'air correct, et ça compte pour nous après les huit ans que nous avons connus"»
Sportif. Les notables républicains venus apporter leur soutien à «W.» défilent sur scène. On remarque surtout Elizabeth Dole, ex-candidate à la candidature, dont on fait déjà sa colistière. La réunion a des airs de préconvention républicaine. L'énorme machine électorale de Bush, huilée par un trésor de guerre de 67 millions de dollars, marche à plein régime pour convaincre l'électorat conservateur qu'il n'a qu'un seul champion possible: George W. qui attra