Le Liban continue d'affirmer qu'Israël n'a toujours pas complètement évacué son territoire. Beyrouth considère en effet qu'il reste treize empiétements israéliens le long de sa frontière méridionale.
Néanmoins dimanche soir, les membres du Conseil de sécurité de l'ONU sont parvenus à un compromis sur une déclaration acceptant la confirmation du retrait israélien du Liban, selon des diplomates cités par l'AFP.
Alors que le secrétaire général des Nations unies Kofi Annan est attendu aujourd'hui à Beyrouth, les autorités libanaises avaient démenti hier avoir levé leurs objections à cette confirmation par l'ONU du retrait Israélien.
Des diplomates cités par l'AFP, avaient déclaré que le Liban avait retiré ses objections à la suite d'une longue conversation téléphonique tard samedi entre la secrétaire d'Etat américain Madeleine Albright et le président libanais Emile Lahoud.
Beyrouth conteste la ligne de retrait fixée par l'ONU, la jugeant "fictive". Mais pour Kofi Annan, "les choses sont dans la bonne voie et il n'y a pas de problème entre l'ONU et le Liban". Les Casques bleus de la Finul étaient chargés de s'assurer du retrait des Israéliens, effectif depuis le 24 mai, après 22 ans d'occupation. Selon l'ONU, leur tâche est terminée depuis vendredi.
Avant de se rendre au Liban, Kofi Annan a effectué dimanche une courte visite à Téhéran, où il s'est assuré du soutien de l'Iran pour la paix au Liban. Le Guide de la République islamique, l'ayatollah Ali Khamenei, a laissé entrevoir une