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Libération

Biarritz, Marseille, Nice, villes-étapes du semestre

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Coût de l'opération: 220 millions de francs.
publié le 1er juillet 2000 à 2h42

La présidence française sera placée sous le signe de l'eau et des casinos. Les villes retenues pour les trois temps forts de ce semestre sont toutes en bord de mer: Biarritz, pour le Conseil européen informel des 13-14 octobre; Marseille, pour le rendez-vous euro-méditerranéen des 13-14 novembre; puis Nice, sommet final, les 7 et 8 décembre, où les Quinze, si tout va bien, légueront à l'histoire un traité du nom du chef-lieu des Alpes-Maritimes. Coût de l'opération: environ 220 millions de francs.

A Biarritz, les chefs d'Etat et leurs délégations seront à cheval entre deux casinos, le municipal et le Bellevue. Pour leur réunion informelle, début septembre, à Evian, les ministres des Affaires étrangères éclipseront aussi les croupiers. Comme l'explique Patrick Villemur, l'homme de la logistique au Quai d'Orsay: "Les villes de thermes et de jeux ont l'avantage de posséder l'aéroport international et les capacités hôtelières indispensables à ce genre d'événement." Un sommet européen mobilise grosso modo 3 000 à 4 000 journalistes du monde entier, 1 000 officiels des différents pays et un millier de

policiers.

Nice et Biarritz ont été choisis il y a plus d'un an par Chirac et Jospin. Le choix de la ville basque - "rien à voir avec Michèle Alliot-Marie, qui a été élue bien plus tard à la tête du RPR", souligne-t-on à l'Elysée - mettra particulièrement la police et les renseignements généraux sur les dents: un attentat de l'ETA ferait désordre, surtout après la bombe posée cette sema