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Libération

Camp david : «au fond des choses»

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Selon Washington, Israéliens et Palestiniens progressent.
publié le 14 juillet 2000 à 2h16

Washington

de notre correspondant

Au troisième jour du sommet de Camp David, Israéliens et Palestiniens sont allés «au fond des choses», selon le porte-parole de la Maison Blanche. Un strict black-out est maintenu sur la teneur des négociations et un responsable américain a même interrompu mercredi soir le point de presse d'un Palestinien trop bavard.

Arafat a exprimé le souhait de faire venir à Camp David des représentants palestiniens, opposants compris. Objectif : mesurer si les compromis en discussions sont acceptables par la base. Les Américains, qui ont limité chaque délégation à douze personnes, affirment ne pas être avertis de la requête, mais se sont montrés ouverts. De son côté, Ehud Barak a pris le temps de téléphoner aux supporters du plan de paix qui font une «veille» à Tel-Aviv. Selon un ministre israélien proche de Barak, Haim Ramon, la question d'échanges de terres israéliennes non peuplées contre des territoires devant passer sous contrôle palestinien mais habités par des colons, a été évoquée. Autre sujet apparemment discuté : la disparition des colonies de peuplement situées dans la bande de Gaza. Rien n'a filtré en revanche sur la teneur des négociations sur Jérusalem que les deux peuples revendiquent comme capitale.

Malgré l'importance des enjeux de ces discussions supposées trouver une issue définitive à un conflit vieux d'un demi-siècle, les relations entre Barak et Arafat, qui jouent chacun à sa manière sa carrière politique et sa place dans l'histoire, s