«Il a le plus beau cul de la convention.» C'est la chroniqueuse mondaine du Philadelphia Daily News qui le dit, et les centaines de jeunes filles qui le marquent à la culotte à chacune de ses apparitions ne la démentiront pas. Jusque-là, il y avait George le père, George W. le fils. Désormais, il y a George Prescott, le neveu, sex-symbol latino. A 24 ans, le fils du gouverneur de Floride, Jeb Bush, et de sa femme mexicaine, Columba, ne s'est pas seulement fait un prénom, il s'est fait une initiale. «P.» pour pretty («mignon»), écrit la presse américaine à longueur de colonnes pour dresser le portrait du «Ricky Martin de la convention en plus beau», selon les républicains.

Dans un show sans grande substance, la seule belle gueule de la famille n'a pas mis longtemps à se faire une place. Dès le premier jour des réjouissances à Philadelphie, Bush avait sa propre conférence de presse, surveillé par autant de gardes du corps que son oncle de candidat. Quand George W. Bush est arrivé à Philadelphie, c'est lui qui l'a accueilli dans une grande fête latino, sur un air de salsa. Hier soir, «P.» a lancé la dernière soirée de la convention, couronnement de son tonton, alternant espagnol et anglais. Ce beau brun est devenu l'ambassadeur de la campagne de George W. Bush parmi l'électorat latino de plus en plus important. En 1992, l'ancien président George Bush l'avait décrit comme «le petit noiraud de la famille», un qualificatif qui avait fait scandale. Aujourd'hui, Prescott est le porte