La Marine russe tente depuis hier de venir en aide à plus d'une centaine de marins piégés dans un sous-marin à propulsion nucléaire, immobilisé depuis la veille à 100 mètres par le fond dans la mer de Barents. Une dizaine de navires se trouvent sur les lieux de l'accident, selon des responsables de la Marine cités par Itar-Tass. Selon des responsables de la ville de Mourmansk, sur la côte Nord de la péninsule de Kola, Interfax indiquait qu'une cloche de plongée avait déjà été envoyée au secours du sous-marin. Mais de l'avis même du commandant en chef de la Marine, l'amiral Vladimir Kouroïedov, les chances de survie de l'équipage, qui compte un tiers d'officiers, sont «faibles». D'autant que les conditions météo se sont considérablement dégradées dans la soirée.
L'hypothèse de la collision. A Moscou, c'est la consternation. Le Koursk, en service depuis 1995, est l'un des fleurons de la flotte russe que Vladimir Poutine ne cesse d'encenser depuis qu'il a accédé à la présidence. Compte tenu de la gravité de cet accident, qui a volé la vedette à la canonisation du tsar Nicolas II, le chef de l'Etat russe pourrait interrompre ses vacances et rentrer à Moscou.
Dans la soirée, une source militaire indiquait que l'hypothèse privilégiée était celle d'une collision avec un sous-marin étranger, qui pourrait se trouver toujours dans la zone. Les Etats-Unis se sont empressés de déclarer qu'aucun bâtiment américain n'était impliqué dans l'accident.
La marine russe avait dans un premier temps