New York de notre correspondant
Kofi Annan, le secrétaire général de l'ONU, en avait eu l'idée dès le début de son mandat en 1997 : marquer l'an 2000 par un Sommet du millénaire, censé redéfinir le rôle des Nations unies pour le XXIe siècle. Aujourd'hui et durant trois jours, c'est donc plus de 150 chefs d'Etat qui vont se retrouver à New York, pour un rassemblement sans équivalent depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Tous devraient intervenir à la tribune des Nations unies afin de faire un tour du monde de l'état de la planète, Bill Clinton assurant l'ouverture ce matin de ce forum international. En guise de conclusion, une déclaration finale devrait lancer un nouveau plan de réforme pour l'ONU, et aborder des sujets aussi divers que la lutte contre pauvreté, la mondialisation pour tous ou encore le combat contre le sida.
«Quitte ou double». Mais, durant 72 heures, ce sont surtout les rencontre bilatérales, en marge des festivités onusiennes, qui vont retenir l'attention. D'ores et déjà, l'actualité du sommet a été quelque peu éclipsée par les négociations frénétiques qui devraient s'engager autour du Proche-Orient. Ce week-end, le message est venu directement de la Maison Blanche : alors que la date butoir du 13 septembre est toujours officiellement retenue pour parvenir à un accord entre Israéliens et Palestiniens et mettre fin à un demi-siècle de conflits, Bill Clinton est «prêt à tous les efforts» afin de parvenir à une issue positive.
Pour le président américain,