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Libération

Barak et Sharon peinent à se rapprocher.

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Echec hier des négociations pour un gouvernement d'union.
publié le 24 octobre 2000 à 5h42

Jérusalem de notre correspondante

Alors que la journée d'hier a vu la violence se poursuivre dans les territoires palestiniens avec notamment un mort palestinien à Hébron, Ehud Barak a poursuivi ses consultations en vue d'un gouvernement d'union nationale. Mais le Premier ministre a réalisé hier qu'il pouvait difficilement obtenir tout et son contraire: Ariel Sharon au gouvernement et un espoir de paix. Une réunion entre le Premier ministre israélien et le chef du Likoud (parti de droite), visant à former un gouvernement d'union nationale, s'est ainsi terminée hier sur un constat de désaccord. Après avoir éprouvé le besoin de faire une «pause» dans les négociations avec les Palestiniens, Barak va donc faire un break de «trente heures» dans ses tractations avec le Likoud.

Surenchère. Un laps de temps suffisant pour faire mûrir les réflexions de part et d'autre et faire monter les enchères. Le Likoud reproche au Premier ministre de ne pas lui accorder assez de pouvoirs. Il exige un droit de veto sur les décisions gouvernementales, la désignation d'Ariel Sharon au poste de vice-Premier ministre et le renoncement public de Barak «aux arrangements informels auxquels il était parvenu avec les Palestiniens lors du sommet de Camp David». Des exigences qui pourraient sonner le glas de tout accord de paix. De son côté, Barak a remis au Likoud une proposition de texte sur les lignes directrices du gouvernement qui stipule que «dans le cas où est soulevée une proposition de relance des né