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Libération

Israël: accord partiel entre Barak et Sharon

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Les tractations se poursuivent pour former un gouvernement d'urgence nationale.
publié le 28 octobre 2000 à 5h54

Jérusalem

de notre correspondante

Est-ce une réelle reprise de la violence dans les territoires occupés, où quatre Palestiniens ont encore été tués vendredi par les forces de sécurité israéliennes? Alors que le Parti travailliste israélien venait de rejeter l'idée d'une alliance avec le Likoud (droite), des représentants du Premier ministre et du chef de l'opposition de droite annonçaient être parvenus à un accord «partiel» sur les conditions de formation d'un cabinet d'urgence nationale. Quatre des six points en litige entre Ehud Barak et Ariel Sharon auraient été réglés, les deux derniers pourraient l'être samedi lors d'un nouvel entretien. Pour Ehud Barak, qui n'a plus de majorité à la Knesset, ce projet d'alliance avec celui qui a déclenché la vague de violence est le dernier espoir de rester au pouvoir. Lundi, le Parlement reprend ses travaux, et les députés ont préparé de quoi renverser Barak.

«Jour de rage». Alors que la semaine avait été relativement calme, la journée de vendredi s'est encore achevée dans le sang et la colère. Au nord de la Cisjordanie, de vrais combats ont opposé Palestiniens et forces israéliennes, parfois à balles réelles, à Tulkarem, à Qalqiliya et à Ramallah. Les chebabs avaient entendu les appels du Fatah d'Arafat et du Hamas intégriste du cheikh Yassine, qui avaient décrété ce vendredi «jour de rage». Dans la vieille ville de Jérusalem, d'importantes forces de sécurité avaient été déployées, et seuls les Palestiniens d'au moins 35 ans étaient aut