Bruxelles (UE)
de notre correspondant
La Commission de Bruxelles espère avoir bouclé les premières négociations d'élargissement de l'Union d'ici à fin 2002. Compte tenu des délais imposés par la ratification des traités d'adhésion, la famille européenne devrait compter quelques membres supplémentaires à partir de janvier 2004. L'objectif, comme l'a proclamé hier Romano Prodi, le président de l'exécutif communautaire, est de permettre à ces futurs membres de participer aux élections européennes prévues en juin de la même année. A la lecture du rapport annuel sur les progrès des pays candidats, publié hier, ce sont Chypre, Malte, l'Estonie, la Hongrie et la Pologne qui, sur les douze impétrants, tiennent la corde pour franchir les premiers la ligne d'arrivée (1).
Difficultés. Bruxelles, en affichant sa détermination d'en finir le plus rapidement possible avec les négociations d'adhésion, met la pression sur les Etats membres. Car c'est peu dire que l'enthousiasme vis-à-vis des ex-démocraties populaires s'est considérablement refroidi à mesure que les Quinze prennent conscience des formidables difficultés financières et politiques que représente cet élargissement: pour s'en tenir à un seul chiffre, le PIB cumulé de ces pays équivaut à celui des Pays-Bas... En outre, l'accroissement du nombre d'Etats membres risque de paralyser totalement des institutions communautaires déjà au bord de l'asphyxie. Ce n'est donc pas un hasard si la plupart des gouvernements européens, Allemagne et F