A la demande de la Libye, qui assure la présidence du groupe arabe aux Nations unies, le Conseil de sécurité de l'ONU devait se réunir hier pour discuter du conflit israélo-palestinien. Selon l'ambassadeur de l'Egypte à l'ONU, Ahmed Abouigheit, cette réunion devrait avoir pour but d'accélérer l'examen d'une proposition palestinienne de déployer 2000 observateurs militaires sans armes dans les territoires occupés. Plusieurs pays occidentaux, dont les Etats-Unis, s'y opposent tant que Kofi Annan n'aura pas achevé une série de pourparlers, mandatés par l'ONU, avec les émissaires israéliens et palestiniens.
Le secrétaire général de l'ONU a examiné lundi, lors de rencontres séparées avec l'ambassadeur israélien Yehuda Lancry, et l'observateur palestinien aux Nations unies, Nasser al-Kidwa, l'idée d'envoyer une mission d'observation en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem. Les discussions continuent, a-t-il assuré hier, précisant que la commission d'information sur les causes des violences se réunirait ce week-end à New York.
Les Etats-Unis vont par ailleurs soumettre à Israël et aux Palestiniens un projet de «mécanisme» pour leur permettre de mener «en parallèle» des efforts pour trouver des «moyens efficaces» de mettre fin au «cycle de violences», a annoncé hier, sans autre détail, le secrétaire d'Etat Madeleine Albright. «Il y a un cycle de violences qui doit être brisé», a affirmé le chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse au département d'Etat à Washingto