Menu
Libération

Le processus électoral.

Article réservé aux abonnés
par
publié le 30 novembre 2000 à 7h18

Fixation d'une date:

Les représentants de la coalition au pouvoir et de l'opposition entament des pourparlers pour fixer la date des élections. Les médias israéliens évoquent les dates des 1er ou 8 mai, Barak étant favorable à un scrutin vers cette période. Plusieurs députés de droite préféreraient que les élections aient lieu plus tôt, par exemple en mars.

Adoption du projet de loi:

Une fois une date convenue, le projet de loi portant dissolution du Parlement sera de nouveau présenté à la Chambre (120 sièges). La majorité requise est de 61 voix pour l'adoption du projet de loi en deuxième et troisième lectures; cette phase ne serait qu'une formalité.

Election directe:Les Israéliens déposent deux bulletins de vote lors d'élections législatives: le premier porte le sigle d'un parti, le second le nom d'un candidat au poste de Premier ministre. Dans le cadre d'un système antérieur, les Israéliens votaient seulement pour un parti politique. Le président du mouvement qui obtenait le plus de voix devenait alors chef du gouvernement.

Le système actuel à deux bulletins, adopté en 1992, a été critiqué par les deux grandes formations politiques, le Parti travailliste de Barak et le Likoud (droite), parce qu'un double vote permet plus facilement aux partis plus modestes ou à représentation sectorielle d'obtenir des sièges parlementaires. Le 12 décembre, la Commission des lois de la Knesset doit déterminer s'il y a lieu de soumettre au Parlement un projet de modification de la loi électorale