Jérusalem
de notre correspondante
La Knesset a mis un nouveau frein, hier, à l'action d'Ehud Barak. Le Parlement israélien a voté, en lecture préliminaire, une proposition de loi qui interdit à un chef de gouvernement ne disposant pas de majorité parlementaire de signer des accords internationaux. Ce projet vise évidemment l'actuel Premier ministre, qui espère toujours signer un accord international avec les Palestiniens, afin de remporter les élections prévues au printemps. Depuis cinq mois, Ehud Barak ne dispose plus de la majorité à la Knesset. Trois lectures successives sont encore nécessaires pour transformer ce projet en loi, et le gouvernement va s'efforcer de faire traîner les choses en longueur le plus longtemps possible, pour laisser le temps d'avancer dans le processus de paix.
Candidat virtuel. Les sondages les plus récents placent toujours Ehud Barak loin derrière Benyamin Netanyahou, ancien Premier ministre de droite et candidat virtuel. Hier, à peine arrivé des Etats-Unis, ce dernier a laissé la porte ouverte à son retour en politique: «Je n'ai pas encore pris ma décision, mais je m'en approche, je l'annoncerai très bientôt, car la situation actuelle nécessite des prises de décision.» La violence a beaucoup baissé sur le terrain, mais certaines zones comme celle de Bethléem, en Cisjordanie, ne sont toujours pas apaisées.
Hier matin, des échanges de tirs soutenus ont éclaté dans la ville entre Palestiniens armés et soldats israéliens. Les premiers affirment que les